Reddit mentions of Le nouvel esprit du capitalisme (NRF essais) (French Edition)

Vous voyez ce qui se passe quand on laisse des entreprises en concurrence à l'heure ou les gains de productivités son faible ? Dilemme du prisonnier classique :

• 1: le pays voisin baisse sa fiscalité sur les entreprises / système de cotisation / fait pression sur les salaires (déflation compétitive : ne pas monter les salaires quand tout les partenaires économiques le fond = revenir a baisser ses salaires / mais aussi trouver défiscaliser les heures supplémentaires, etc). On appelle ça la rigueur. Il gagne en compétitivité.
  
  
• 2 : je pers en compétitivité, donc je dois faire la même si je veux que mes entreprises restent compétitif.
  
  
• 3 : mon voisin tire la gueule, et fait la même chose. Le vocabulaire change, on se met a parler de réforme (c'est plus sexy, et on arrive a faire croire que c'est nécessaire et qu'il n'y a pas le choix).
  
  ... pas la peine de détailler la suite. On est dedans depuis les années 70/80.
  
  La solution serait bien sur une organisation entre état pour gérer les différences de compétitivités des différents pays et éviter de tomber dans ce piège... mais ça l'UE le fait pas (et sans rentrer dans des détails techniques, la zone euro accentue le problème).
  
  Maintenant Macron propose la même chose, mais dans un même pays. Donc les entreprises qui n'ont pas de concurrences extérieurs et qui échappaient a cette logique néfaste (protéger par une organisation qui imposent un code du travail unique pour tout le monde, appelé état, par le truchement du code du travail) vont pouvoir faire la même logique au sein d'un pays (on appel ça renverser la hiérarchie des normes). Et le clou du spectacle : syndicats et ouvriers/employés vont voté eux même pour se tirer une balle dans le pied (bah oui, il y aura toujours une entreprise pour aller plus loin que les autres; les autres n'auront plus le choix, voter pour garder son travail en dégradant ses conditions de travail comme les Allemands).
  
  A l'heure il faudrait qu'on s'organise collectivement (au sein de l'UE pour commencer) pour garantir un travail, des conditions de travail et un revenu correcte a tous on applique la pire des solutions : celle qui conduit mathématiquement a une baisse de la qualité de vie des populations les plus vulnérable. Tout ça à cause d'une croyance tenace : la compétition créer de la richesse (sauf que aujourd'hui la compétition c'est le management, le coût du travail, et l'automation - la compétition fut une bonne chose dans le passé, car elle se faisait sur les gains de productivités grâce aux innovations et inventions technologiques, ce qui n'est plus le cas depuis les années 70 parce que la productivité a chuté, le tout amplifié par une tertiarisation de l'économie).
  
  Espérer une gauche forte, parce que l'extrême droite attend au tournant... quand le chômage grimpe, quand la misère devient la norme, quand les droits du travailleurs sont détruit le discours de stigmatisation de l'autre devient vite populaire... la classe moyenne s'éffrondre, et elle ne pourra plus tenir le FN en joue infiniment...
  
  Conseils de lecture :
  
  
  A. Une personne qui a théorisé le Précariat en 2011, et qui montrait déjà que l'extrême droite montait et allait continuer de le faire assez logiquement.
  
  B. Un petit ouvrage sur la théorie de la régulation.
  
  C. Un peu vieux, mais bon, on s'en lasse pas de comprendre les origines de notre modèle économique, ou de se rappeler que le travail n'existaient pas il y a 3 siècle. Ha et un rappel des conséquences d'un modèle économique qui ne marche pas, qui est inégalitaire, et qui laisse les gens sur le carreau.
  
  D. Comprendre pourquoi on ne remet plus en cause le capitalisme, malgré les faiblesses qu'il a.
  
  Edit : il est marrant le livre sur la théorie de la régulation. Ils montrent qu'une financiarisation de l'économie créer de l'instabilité si elle s'accompagne de mesure pour flexibilisé le travail (et d'autre joyeuseté, comme celle d'augmenter les importations et de créer des balances commerciale déficitaires).